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Le duc ordonne aussitôt d'améliorer
les fortifications du castel. A la mort d'Ulrich en 1431, c'est
à Smassmann de Ribeaupierre que reviennent les biens
de la famille. En 1453, l'évêché de Bâle
confirme la reconnaissance du fief à Gaspard de Ribeaupierre
et en 1467, c'est Guillaume de Ribeaupierre qui y réside.
Il servira à nouveau de prison, notamment au comte de Chinay,
Philippe de Croy, qui fut défait avec l'armée bourguignogne
devant Nancy en 1477. Guillaume de Ribeaupierre décide
également, en cette fin du XVe siècle, d'adapter
les défenses de l'Altenkastel aux armes à feu et
l'entrée du château s'en trouvera modifiée.
Au cours du XVIe siècle, la place est confiée à
plusieurs baillis. Le château servira encore en 1528 de
poste avancé lors des projets d'invasions de l'Alsace par
le Roi de France, puis de tour de guet destinée à
prévenir des incendies de forêt. Sa disparition au
XVIIe siècle est probablement liée aux évènements
de la guerre de Trentre Ans.
Du haut de ses 645 mètres d'altitude, l'Altenkastel domine
l'ensemble du secteur. On penètre dans la ruine par une
porte flanquée d'une tour-barbacane qui fut édifée
au XVe siècle et dotée d'un pont levis. Une seconde
porte permet l'accès à la cour intérieure
du château. Dans les ruines des bâtiments situés
à droite de la porte on peut encore y voir une citerne
voutée qui collectait l'eau des intempéries. Les
ruines du logis ainsi que de divers autres autres bâtiments
sont visibles au fond de la cour sur la gauche. L'ensemble de
l'édifice est surplombé par un imposant donjon circulaire
du haut duquel on dispose d'une vue magnifique sur la plaine ainsi
que sur les crêtes des Vosges avoisinantes. |
Le donjon |
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