Vue générale |
La première trace écrite
de ce château se trouve dans un document daté de
1246 où l'on apprend le décès d'un ministériel
impérial nommé "de Woeglenburc".
Tout porte donc à croire que le castel fut édifié
durant la première partie du XIIIe siècle. En 1272,
il est aux mains d'Albert de Gerolseck qui se
livre sans vergogne à des actes de brigandage dans la région.
Les Strasbourgeois mettrons le siège au château et
il sera détruit une première fois cette année
là. Le bailli Otton d'Ochsenstein demande en 1282 la restitution
du château comme bien impérial aux Fleckenstein
qui s'étaient rendus maîtres des lieux entre temps.
La famille originelle réapparaît en 1304, une charte
de l'abbaye de Wissembourg confirmant à Siegfried
de Wegelnburg la possession de son fief. Cependant, dès
1330, l'empereur Louis de Bavière se rend
maître de vastes domaines dans la région parmi lesquels
figurent le Wegelnburg. Il le confie à ses neveux, les
comtes palatins Rober Ier et Rodolphe
II. Entre 1401 et 1407, le château sera successivement
engagé à Gérard de Kropsburg,
à Frédéric de Zweibrücken-Bitche
et à Reinhard de Sickingen par le roi
Robert Ier. A la mort de ce dernier en 1410, il passera en héritage
à Etienne de Simmern-Zweibrücken
puis en 1444 à Louis le Palatin qui fondera
la lignée des ducs de Zweibrücken. Le château
perdra alors son rôle de place militaire pour servir de
lieu de résidence aux différents baillis chargés
d'administrer la région. Vers 1530, les ducs de Zweibrücken
passent à la Réforme et lèvent en 1569 une
très forte armée destinée à secourir
les huguenots français. Cette armée ne sera jamais
engagée au combat mais laissa la famille criblée
de dettes. Afin de couvrir une partie des créances, le
château fut engagé au chevalier Jean de Ders.
Ce dernier, pressé de rentrer dans ses frais, négligea
l'entretien du castel et finira par vendre une partie des murs
comme matériaux, ce qui poussa le duc Johann Ier
de Zweibrücken à intervenir et à se
rendre à nouveau maître de la place en 1578. |